A ses débuts, l’objet du parapluie était de protéger des rayons du soleil. On parlait plutôt d’ombrelle : d’ailleurs parapluie en anglais se dit « umbrella » ! Coïncidence ? Je ne crois pas… et les origines de celle-ci remonteraient dès 4000 avant J-C en Mésopotamie.
Si l’ombrelle, souvent en soie, se veut légère, son frère le parapluie est d’abord conçu avec de la toile cirée.
C’est ainsi au 16ème siècle que le parapluie se répand en Europe comme objet du quotidien. Auparavant, il était considéré comme un objet exotique, provenant de Chine, servant à se protéger à la fois du soleil et de la pluie. C’est au 18ème siècle qu’il devient un accessoire de mode, notamment à la Cour de France ; bien que les premiers modèles fussent lourds, encombrants et donc peu pratiques lorsqu’on était pris au dépourvu par une mauvaise météo.
Ce même siècle, un Français, Jean Marius, eut l’idée de concevoir un parapluie pliable. Son prototype était composé d’une structure métallique et d’un tissu en taffetas.
Ce nouveau modèle de parapluie tape dans l’œil d’une personnalité de l’époque et pas des moindres : Louis XIV ! Ce dernier lui donne alors le privilège royal : Jean Marius a alors le monopole sur le parapluie pliable pour une durée de 5 ans. Son invention devient prisée auprès de la noblesse française, appréciant cet accessoire devenu comble du chic. Il est aussi adopté par les gentlemen anglais : so fancy ! Il se décline alors sous de nombreux formats. Ainsi, certaines cannes de parapluie avaient des formes originales et étaient même sculptées dans des matières luxueuses comme le bois d’ébène.
Ce n’est qu’au 20ème siècle que le parapluie se modernise : pans en nylon, manches télescopiques, baleines pliables, ouvertures et fermetures automatiques, etc.
Il devient alors pleinement un accessoire important du quotidien. Il est visible non seulement dans la culture mais aussi dans la communication.